Zoé Aubry

Jurassienne expatriée, me réapproprier la question de la lutte indépendantiste par mon médium relève d’une procédure de recherche et de compréhension face aux convictions familiales qui les ont incité à prendre part aux hostilités.
Cette approche tient d’une mise en relation entre l’histoire d’un territoire et des expériences collectives régies par des individus aux identités propres.
Étude esthétique du mouvement autonomiste constituée à partir de documents d’archives, cette première partie suggère des corrélations entre physionomies, expressions et positions corporelles mises en rapport avec leur idéologie.
Chaque protagonistes constitutifs m’a présenté une image relative à une persistance affective de cet antagonisme. Entre icônes et intimités spécifiques, la conception d’une mémoire collective se constitue.
Vestiges de ce passé tumultueux, des traces iconographiques, parfois recouvertes par les antagonistes, parsemées sur ledit territoire rappellent sans cesse la vigueur du combat.