Anita Schlaefli

Dans la Résidence Markle, lieu de transition communautaire, les structures purement fonctionnelles du bâtiment sont recouvertes de multiples couches décoratives créant un simulacre de bien-être, l'illusion d'un foyer. Les petites mises en scène disséminées à travers le lieu, le choix de l'éclairage, les thèmes standardisés des décorations de fête tentent désespérément de faire oublier la froideur des structures sous-jacentes. L'image projetée vers l'extérieur s'en dégage un sentiment de solitude, d'évacuation de la substance de l'être humain au profit des signes et structures qui l'entourent et qui finissent par le représenter et le définir.