David Wagnières

Les secrets d'Ayou ( juillet 2016 )
Au Bénin, Ayou est une petite commune composée de plusieurs hameaux. Elle est situé à 60 km au nord de Cotonou la Capitale Economique du pays.
Ici le paysage est rural, les maisons sont simples, pour la plupart en terre
Les gens vivotent pauvrement d’une petite agriculture, d’élevage de basse-court, de métiers artisanaux.
Chacun est le vendeur et le client de tous.

Les gens dont la plus part sont animistes vivent au centre de la nature, dans laquelle ils puisent leur subsistance mais aussi les différents éléments d’adoration et de crainte
Parfois, on m’a interdit de me diriger vers le tronc d’un arbre, de regarder l’intérieur d’une cabane de passer à gauche d’un buisson, on m’a présenté des sorciers guérisseurs marabouts. montré des autels, des fétiches, les yeux brillants de mystère
On ne tombe pas malade on reçoit un sort. Les malheurs sont dû au non-respect de rites magiques, des règles froissant des forces invisibles et puissantes.
Dans ce reportage, je n’ai pas cherché à montrer ou à expliquer un culte, mais à suivre mes chemin au gré des rencontres en traversant sans le savoir les lignes de force de ce monde invisible et parallèle, en faisant avant-tout attention à chaque pas de ne pas commettre une incorrection qui puisse froisser la force provoquant le courroux des divinités sur la communauté.
J’ai volontairement fait des portrait humaniste (sur)chargés de magie d’intensité de doutes - de mes doutes aussi car je n’ai pas de réponse à leurs certitudes, pas plus que j’en ai chez moi dans ma quête de compréhension.
J’ai voulu des gens, comme suspendus entre les deux mondes. car derrière la réalité divine naturelle et cosmique, il y l’autre celle qui saute aux yeux: La vie est dure à Hayou. Les gens Paraissent joyeux et fraternels, mais les problème sont criants.
Les Dieux puissent-ils l’entendre.
Pour l’instant le reportage dont font partie ces images n’a pas été proposé à des redactions, Il paraîtra au printemps dans le magazine que nous réalisons e dans le cadre d’un projet artistique avec une petite ONG genevoise www.mamafele.ch avec laquelle j’ai fait le voyage cet été 2016